Frédéric Frédout - DESIGN

Exposition temporaire : Céramiques, dialogue entre tradition et contemporain du 14 avril au 15 octobre 2018 - Prieuré de Salagon, musée et jardins 04 300 Mane - Alpes de Haute-Provence

... L’exposition montre la richesse de la céramique en haute Provence, entre histoire et société contemporaine, artisanat, industrie et création artistique.
Autrefois, dans la campagne bas-alpine, la céramique servait au quotidien : les tuiles couvraient les toits, les tuyaux permettaient d’amener l’eau à la fontaine et les ustensiles servaient à cuire, faire la vaisselle ou traire les chèvres. Les objets étaient simples et fonctionnels, vernissés lorsque leur utilisation nécessitait l’étanchéité et l’hygiène. Fabriqués par des italiens ou des français, dans des fours communaux ou de petites fabriques, à la main puis avec des machines, leur fabrication témoigne d’un système économique qui a su s’adapter en se renouvelant.
L’exposition Céramiques montre la richesse de la céramique en haute Provence. Depuis les artisans italiens qui amènent la terre vernissée au XVe siècle à l’émergence des centres spécialisés d’Apt et Moustiers-Sainte-Marie, de l’industrialisation au XXe siècle au retour des artisans qui renouvellent les techniques anciennes, de façonnage ou d’émaillage. Une présentation de l’histoire, de la technique, mais aussi des enjeux économiques ou sociaux : de la céramique architecturale et artisanale ancienne à la céramique contemporaine artistique, design et même connectée !
Du 14 avril au 15 octobre, le musée de Salagon invite donc le public à découvrir des objets rares ou étonnants issus de ses collections mais aussi du musée de la faïence de Moustiers-Sainte-Marie, Apt et du musée Arbaud d’Aix-en-Provence. Elle propose des portraits de céramistes professionnels réalisés au cours d’enquêtes ethnologiques. Enfin elle met à l’honneur des céramistes contemporains de renommée nationale tels que Camille Virot, Agathe Larpent, Jérôme Galvin et Jean-Nicolas Gérard et Fanny Lavergne. Une exposition riche qui dessine la cartographie d’une industrie qui se développe à la fin du Moyen Age et continue d’évoluer jusqu’à nos jours, où la production artisanale a laissé la place à la création...

(extrait du communiqué de presse)

Extrait du catalogue de l'exposition - chapitre "dialogue entre tradition et contemporain" :

... " Cette histoire commence à l'ESDAMM, école supérieure d'art et de design Marseille-Méditerranée. Lécole des Beaux-Arts forme des créateurs artistes et des designers en 3 ou 5 ans, en délivrant des diplômes de grade Licence et Master 2. Au sein de l'école, Christophe Berdaguer et Frédéric Frédout pensent un atelier de DESIGN qui regarde cette pratique d'un point de vue global et éco-systémique. C'est l'hypothèse méthodologique formulée pour répondre au plus juste aux questions contemporaines soulevées ci dessus. Cet atelier se nomme D.E.S.I.N.G « Design d'Espace Social Innovation Nomade Global » - L'atelier D.E.S.I.N.G au delà du sens produit par sa siglaison est une façon de « dérégler » et de modifier les règles préétablies de ce que doit être un designers, la « métaphore dyslexique » de ce studio n’est pas anodine, si les lettres permutent c’est qu’il est peut être nécessaire aujourd’hui de retourner, de redéfinir les méthodologies, de modifier  l’ordre des choses,  bref de changer de paradigme. Le studio aborde fortement les questions de territoire et de contextualisation pas seulement sur l'aspect morphologique, géographique ou historique mais sur la forme sociale, humaine, sensible, durable et partagée. Dans cette perspective, le Designer n'est pas simple pourvoyeur de forme, il pose le cadre même du projet, articule ses relations au publique, tant sur la programmation que sur la réalisation. Il intègre la méthodologie de la production ainsi que la pérennité des systèmes crées. Ce nouveau Designer peut esquisser le projet de façon traditionnelle mais peut aussi en « prototyper » les différents éléments constitutifs à l'échelle réelle de l'espace mis en oeuvre..."

la suite du texte est dans le catalogue... 

Voici un bref aperçu de quelques travaux....

Il y avait de belles et intelligentes structures, tendues, pliables, en transégrité et des paraboloïdes hyperboliques...
Belles rencontres et discussions aussi riches que passionnées...

Je serai jeudi 29 Mars et vendredi 30 Mars à l'École nationale des ponts et chaussées  
du côté de Marne-la-Vallée pour assister à la finalisation d'une semaine de workshop "ateliers Design" qui réunit  plus de 200 étudiants de plusieurs horizons, futurs ingénieurs, architectes et designers. Ils concourent pour imaginer, concevoir et tester des objets ou des structures grandeur nature, innovantes et performantes techniquement.

Je ferai parti d'un jury pour évaluer l'un des thèmes suivants : Planeur, Plie moi un abri, Micro-architecture bois, La Chaire de l'ingénieur, Écoles des Meubles et Chaussées, Balance ton pont, aMAZEme - Labyrinthe, Bateau, Arche modulable, Bambou "figer le mouvement"...

à suivre

Appel à d'offres pour la réalisation de l'espace sensoriel de découverte de la maison du Lac de Saint Cassien pour la communauté de communes du Pays de Fayence.

3 lots sont à pourvoir : 

• Lot n°1 Fourniture et pose de menuiseries sur mesure
• Lot n°2 Fourniture, pose, mise en route, réglage et programmation d'équipements multimédias et formation des utilisateurs
• Lot n°3 Prestation de graphisme, impression grand format, lettrages, images, découpes vinyles pour affichages muraux intérieurs directement collés sur les murs.

Les documents de consultation sont disponibles sur le site : https://www.marches-securises.fr

Mots clés pour recherche : "espace sensoriel découverte" ou "Fayence" ou "maison du lac de Saint Cassien"...

Communauté de Communes Pays de Fayence

• Architecte : Stéphane Comby
• Design Scénographie : Frédéric Frédout
• Equipements multimédia : Olivier Triche - Vidéo Events
• Entreprise de menuiserie : MBM
• Fabrication des tôles : AFM 13

Livraison de la tranche 1 en juillet 2017 : Espace tourisme - accueil - information - boutique

Des spécialistes invités ont parlé de leur expertise en matière de solaire photovoltaïque (CRIIPER), d'isolation naturelle (ECO-LOGIS), de peintures bio sourcées (BIOLOGEMENT) avec de précieux conseils pour les propriétaire occupants (COMPAGNONS BATISSEURS PROVENCE).

Belle réussite pour cet échange/ conférence / débat. Un quarantaine de personnes ont répondu à l'appel. La soirée s'est terminée à 22 heures. Merci à l'association des écocitoyens de la Vallée de l'Huveaune pour cet événement. Merci aux participants et aux invités.

Une journée de rencontre, échange et observation dans les ateliers TEXAA®  à Bordeaux permet de faire le lien entre : cette matière super sophistiquée exigeante et performante qu'est le tissu acoustique, le Designer attentif à la qualité de l'espace et l'expérimentation, la transmission et la formation des étudiants.

Un petit tour entre filature, plateaux de découpe, assemblage, expédition, zéro défaut...

Un passage au bureau d'étude et prototype où une étudiante fraichement diplomée fait ses premières gammes

Préparation d'un futur workshop d'innovation à l'ESADMM en décembre 2017.

à suivre

Après trois journée d'installation et de réglage, la qualité sonore de l'espace de co-working REZO4 a été améliorée. Ce projet visait à supprimer un écho qui se formait dans la sous pente de la toiture et qui gênait partiellement la concentration des co-workers. En effet, l'initiative sympathique de travailler ensemble dans un même bureau n'est pas toujours simple et génère parfois quelques contraintes.

La vague acoustique est issue :

• d'une longue démarche co-construite avec les co-workers,
• d'une recherche pour trouver la solution la plus adaptée aux multiples contraintes,
• de l'étude d'une pose possible par les co-workers eux-même,
• le tout dans un budget optimal...

Nous avons utilisé le Textile VIBRASTO de la société Texaa® qui est imbattable pour ses propriétés acoustique. La pose actuelle permet de créer 42 m2 de surface absorbante. Nous avons poussé ce matériaux de grande qualité dans ses retranchements en assumant une pose la plus simplifiée possible, ce qui est toujours délicat et complexe.

Le résultat est cette vague légère qui ondoie et joue sous la charpente du bâtiment.

Seul bémol sur le choix de la couleur qui aurait pu s'affirmer un peu plus. Mais le choix démocratique de la teinte a primé sur l'avis technique.  Et cette fois-ci comme souvent, c'est le gris qui a gagné. Il est dit "le plus neutre", le plus "passe partout", c'est sa qualité, c'est aussi ce qu'on lui reproche.